Etude des appuis en carré pour la compréhension future de ce mouvement dans les quatre directions (Au-delà de la méthode #15, 16, et 17).

Le carré est la base du cercle. Le mouvement d’Aikido ne peut s’inscrire dans un cercle que s’il repose sur le carré.

Tous les mouvements d’Aikido exigent une base carrée. Nous venons de le voir pour shiho nage (Au-delà de la méthode #12 et #13), dans le cadre du corps à corps.

Mais ce qui est vrai pour le tai jutsu de l’Aikido l’est également pour les armes. Les kumitachi peuvent parfaitement être étudiés dans le respect de la base carrée. La vidéo le montre ici avec ki musubi no tachi.

On notera que ki musubi no tachi commence et se termine avec la position hanmi. Ceci est une bonne confirmation que le point de départ et le point d’arrivée ne sont pas différents l’un de l’autre, ou du moins qu’ils se superposent dans l’enchaînement des évènements.

En revanche, entre ces deux points extrêmes, là où s’accomplit le processus du mouvement, ce n’est pas le triangle qui est de rigueur, c’est le carré : la position triangulaire – si elle est par convention utilisée dans ces temps là – interdit tout travail des hanches en rotation, c’est la position des pieds en carré qui autorise l’indispensable poussée des hanches en complémentarité (irimi-tenkan) dans les temps forts de l’action.

Philippe Voarino, septembre 2015.