Coudes bas (cf. dossier Suwari waza n°1)
Saisissez le col d’uke et son poignet et poussez dans son déséquilibre.
Amenez au sol en pivotant, maintenez la saisie du col en appuyant le tranchant de votre avant-bras sur la carotide d’uke.
L’Aikido n’est pas un sport, c’est un art martial dont les lois (takemusu) sont en harmonie avec les lois de l’univers. L’étude de ces lois permet à l’homme de comprendre sa place dans le monde. L’Aikido est né à Iwama, O Sensei a réalisé dans ce village la synthèse entre tai jutsu, aiki ken et aiki jo.
La Fédération Internationale d’Aikido Takemusu (ITAF) apporte au pratiquant la structure dont il a besoin pour travailler au plus près de la réalité définie par O Sensei Morihei Ueshiba. Ses représentations nationales officielles garantissent un enseignement fidèle à celui légué par le Fondateur.
Dans l’Aikido moderne les armes sont peu enseignées, voire pas du tout. Dans l’Aikido d’O Sensei au contraire, l’aiki ken, l’aiki jo et le tai jutsu sont unis par des liens tels qu’ils forment ensemble un riai, une famille de techniques harmonieuses issues d’un principe unique. Chaque technique aide à comprendre toutes les autres.
La paix est un équilibre de l’être humain avec le monde qui l’entoure. L’objectif de l’art martial véritable n’est pas de devenir plus fort que son adversaire, mais de trouver dans l’adversaire un moyen de réaliser l’harmonie, l’ennemi n’existe plus alors comme tel mais comme celui qui offre l’occasion de parvenir au ki unifié.
Commentaires
Soumis par musashikun le sam, 15/11/2008 - 09:03 - Permalien
Ce mouvement s’appelait autrefois « Kuruma-daoshi » (« faire tomber la roue ») et la version que vous montrez est une version très… excusez-moi mais : très approximative. En gros si un enfant la faisait sur vous de cette façon, vous qui êtes grand et costaud, il y a peu de chance qu’il puisse parvenir honnêtement à vous déséquilibrer, surtout sur une saisie à genoux et à deux mains.
Donc, si je peux me permettre, sans aucune mauvaise intention et juste par soucis du détail :
Bon, c’est un peu laborieux comme explication mais essayez tranquillement à deux et vous comprendrez que ça marche mille fois mieux (c’est le sens de travail originel de ce mouvement)…
Bien à vous,
MusashiKun
PS : Attention ici dans l’immobilisation que vous faite, vous êtes KO quasiment à coup sûr par coup de pied de Uke : débrouillez-vous pour faire pivoter ses hanches vers le tapis pour éviter cela, ou du moins le faire "ponter" (un genou sous son bras), ce serait quand même mieux... mais bon, c’est vrai qu’on fait de l’aïkido qui est amour et tout le tralala... Ha ! Ha ! Ha !
Soumis par matthieu_j le sam, 15/11/2008 - 13:40 - Permalien
Mushashi kun
A priori vous ne lisez pas et vous ne vous rendez pas compte de votre comportement, je vous ai explique que vous n’apprehendiez l’aikido qu’au travers d’une vision techniciste.
Et ainsi encore une fois vous parler de technique, de points techniques... Mais mushashi kun tout cela est tellement loin de l’aikido.
De plus par honnetete intellectuelle vous auriez pu dire que kuruma daoshi est une technique issu du Daito ryu Aikijujutsu tiré du premier catalogue ikkajo des hiden mokuroku.
Vous parlez de Daito ryu alors qu’ici, au travers de ses articles techniques, Philippe Voarino propose des aides pour la compréhension de l’AIKIDO.
Alors plutot que de voir en une technique ce que c’etait, ce que ça pourrait être, essayé de voir ce qu’elle est et pourquoi elle est ainsi.
Vous nommez les techniques O’Sensei ne l’a jamais fait, se sont les élèves qui ont commencé à donner des noms afin d’avoir un moyen de différencié les techniques pour les retenir, c’est encore une preuve qu’O’Sensei n’apportait que peu d’importance à la forme, l’important étant le principe, la forme n’étant que secondaire, si elle a un intérêt c’est en bout de course si je puis dire.
Au delà de cette première chose, si vous aviez pris un plus de temps pour étudier l’aikido et pas ce que vous voudriez que soit l’aikido (Daito ryu aikijujutsu, Kito ryu, Takenouchi ryu,...). Alors vous auriez vu que Morihei Ueshiba a séparé cette technique et quelques autres du restes du curriculum. Dans Budo il a crée une partie spéciale , une partie intitulée "développer la puissance du ki".
Et dans cette objectif suwari waza kokyu ho atteint son objectif et porte bien son nom (ho en japonais signifiant méthode).
Tant que vous regarderez par le judas du technicisme Musashi kun alors vous ne pourrez voir qu’une infime partie d’un tout bien plus important, ouvrez la porte...
Matthieu