
KUMIJO n°8 - Les difficultés nécessairement liées au respect de la méthode
Conserver la position hanmi du début à la fin du mouvement, c’est retrancher de l’Aikido la dimension du carré, et faire du triangle la seule figure.
Philippe Voarino a étudié au dojo du Fondateur de l’Aikido, à Iwama. Maître Saito lui a transmis sa méthode en l’encourageant à découvrir, au-delà de cet outil pédagogique, l’art véritable d’O Sensei.
Conserver la position hanmi du début à la fin du mouvement, c’est retrancher de l’Aikido la dimension du carré, et faire du triangle la seule figure.
Ce tachi dori, quand il est exécuté selon la règle de la méthode (180°), oblige tori à se déplacer dans un premier temps sur le côté droit d’uchi tachi.
Il n’est pas possible en Aikido de commencer une spirale, de s’arrêter à la moitié de son parcours, et de repartir dans un sens opposé.
Ceci est une technique avancée, mais constitue également la forme de base de kata dori.
Sur aihanmi katate dori, c’est donc cette fois le pied arrière de tori qui entre en premier, produisant par exemple la technique kote gaeshi.
J’ai choisi de faire confiance à Morihei Ueshiba. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, bien peu parmi mes camarades professeurs ont fait ce choix.
L’application pure et simple du principe de déplacement induit tous les fondamentaux nécessaires à l’exécution idéale de la technique.