Aikido et Renaissance
L’esprit qui a présidé à l’avènement de l’Aikido au vingtième siècle est le même qui a tenté de ranimer l’antique et primordiale approbation au réel.
L’esprit qui a présidé à l’avènement de l’Aikido au vingtième siècle est le même qui a tenté de ranimer l’antique et primordiale approbation au réel.
Tai no sen se traduit par une pratique jutai, union avec la dynamique du mouvement adverse, se conformant à l’écoulement de son énergie (ki no nagare).
Ce n’est pas le temps d’irimi qui déséquilibre uke, c’est le temps de tenkan. Ce deuxième temps est indispensable, sans lui il manque un pas.
A chacun de chercher le chemin de l’Aikido entre ces deux voies, moi j’ai choisi la mienne il y a longtemps déjà.
Par le déplacement, le corps pénètre la sphère d’uke tout en détruisant son équilibre, la chute ou le contrôle suivent.
La rotation est en effet l’énergie du mouvement d’Aikido, et cette énergie se développe toujours selon deux sens contraires.
La relation qui unit ces deux techniques est bien plus qu’une vague parenté, il s’agit au contraire d’une véritable identité.