
Disposition d’esprit pour l’exercice
Chacune des techniques que l’on exécute est telle qu’elle réponde aux exigences d’une attaque venue simultanément des quatre directions.
Philippe Voarino a étudié au dojo du Fondateur de l’Aikido, à Iwama. Maître Saito lui a transmis sa méthode en l’encourageant à découvrir, au-delà de cet outil pédagogique, l’art véritable d’O Sensei.
Chacune des techniques que l’on exécute est telle qu’elle réponde aux exigences d’une attaque venue simultanément des quatre directions.
Hanmi est statique, c’est une position. Hito e mi est au contraire dynamique, c’est le premier temps d’un mouvement.
Il y a une origine commune à toutes les techniques d’Aikido, et c’est cette origine commune qui établit une relation entre les techniques.
Le carré tourne dans le cercle selon les quatre axes de déplacement, complémentaires des quatre axes d’attaque, c’est-à-dire selon les huit directions.
Toute technique d’Aikido est exécutée au moyen de deux pas, le premier pas correspond à la phase irimi de la rotation, le deuxième pas à la phase tenkan.
Les contraires sont complémentaires, voilà un enseignement important de l’Aikido. "Ce qui s’oppose coopère", l’harmonie est à ce prix.
Ce kote gaeshi n’est possible qu’en ki no nagare, dans une forme où la continuité et la synchronisation avec l’énergie d’uke sont privilégiées.