
KI MUSUBI NO TACHI (3) Explication du «tsuki» (temps 2)
Quand on coupe en rotation, il est possible de terminer un gyaku yokomen à la manière d’un tsuki, et avec le sentiment du tsuki.
Philippe Voarino a étudié au dojo du Fondateur de l’Aikido, à Iwama. Maître Saito lui a transmis sa méthode en l’encourageant à découvrir, au-delà de cet outil pédagogique, l’art véritable d’O Sensei.
Quand on coupe en rotation, il est possible de terminer un gyaku yokomen à la manière d’un tsuki, et avec le sentiment du tsuki.
On s’aperçoit alors que les deux premiers temps du kumitachi ne frappent pas deux fois le même adversaire mais coupent deux adversaires différents.
Le carré est la base du cercle. Le mouvement d’Aikido ne peut s’inscrire dans un cercle que s’il repose sur le carré.
Tori arrête son mouvement après avoir effectué sa rotation et déclenche sa coupe finale à contre-sens de la spirale initiale, en inversant les hanches.
Shi ho fait en réalité référence aux quatre piliers de la technique : quatre pas sont en effet nécessaires à la construction du mouvement correct.
Le travail linéaire est nécessaire, mais c’est un artifice, c’est la réduction de mouvements conçus pour se déployer dans un cercle.
Il est parfois difficile de décider ce que veulent dire concrètement les propos du fondateur de l’Aikido dans son livre unique « Budo », écrit en 1938.