
Aiki ken #3 – Suburi 1 – 2ème Partie
Car j’ai bien-sûr enseigné pendant presque 30 ans – comme tous mes camarades – le premier suburi avec la hanche avant, c'est-à-dire à contre-sens.
Philippe Voarino a étudié au dojo du Fondateur de l’Aikido, à Iwama. Maître Saito lui a transmis sa méthode en l’encourageant à découvrir, au-delà de cet outil pédagogique, l’art véritable d’O Sensei.
Car j’ai bien-sûr enseigné pendant presque 30 ans – comme tous mes camarades – le premier suburi avec la hanche avant, c'est-à-dire à contre-sens.
Si le suburi n°2 est juste, le suburi n°1 doit, en toute logique, s’exécuter de la même manière, avec pour hanche directrice la hanche arrière.
Le suburi numéro deux a un gros avantage sur le suburi numéro un, c’est qu’on sait ce qu’on y fait : la hanche directrice est la hanche droite.
Voilà pourquoi O Sensei ne s’étend pas plus longuement sur Tenkan. Il n’éprouve pas le besoin d’illustrer une deuxième fois ce qu’il a déjà illustré.
Neuf est donc Un, par une absolue nécessité, et la structure de l’Aikido démontre cette vérité : Neuf est l’éternel retour du Un sur lui-même.
Le modèle ci-dessous est le plan de développement des principes de l’Aikido, tels qu’ils préexistent aux techniques de l’Aikido.
Budo, le livre d'O Sensei n'est pas une illustration de techniques d'Aikido, c'est une illustration de techniques Aiki.