MUNA DORI KOTE GAESHI
Au-delà de ces détails techniques, le point le plus fondamental reste le déplacement, toujours rigoureusement fidèle à la spirale d’O Sensei.
Philippe Voarino a étudié au dojo du Fondateur de l’Aikido, à Iwama. Maître Saito lui a transmis sa méthode en l’encourageant à découvrir, au-delà de cet outil pédagogique, l’art véritable d’O Sensei.
Au-delà de ces détails techniques, le point le plus fondamental reste le déplacement, toujours rigoureusement fidèle à la spirale d’O Sensei.
La réalité individuelle d’ikkyo, de shiho nage, ou de n’importe quel autre mouvement est bien peu de chose en vérité. Ce n’est qu’une forme éphémère.
Le fauchage de la jambe et le contrôle du coude sont deux aspects du même mouvement.
Le déplacement nécessaire à cette projection udekimenage est identique au déplacement qui était nécessaire à l’exécution du kokyu nage du dossier précédent.
Toute spirale inscrite dans un cercle ne peut donner naissance qu’à une projection linéaire.
Cette seconde attaque des adversaires de droite et de gauche est rendue possible justement par l’existence – dans la méthode du deuxième temps.
L’immobilisation nikyo est donc en vérité réalisée à l’aide d’une rotation vers l’avant, et non d’une traction vers l’arrière ou d’une descente tout droit.